Témoignage de :

Réponse au maire de St-Malo sur le port du masque

24 février 2021

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Monsieur Le Maire,

Usant de mon droit de réponse et du droit de tout citoyen à la liberté d'expression, je réagis à votre appel à la vigilance et au civisme paru dans le Pays Malouin du 18 février, au sujet du port du masque et des réfractaires à cette obligation. Je ne sais si, en tant qu'élu, vous estimez de votre devoir d'être le relais des directives gouvernementales, mais personnellement, il me semble qu'il conviendrait plutôt d'être prudent en ce qui concerne ces directives qui, depuis bientôt un an, ont surtout montré non seulement la désorganisation totale du système de santé français, mais encore incohérences, manipulations et mensonges de la part des autorités. Et je pense qu'il faudrait d'urgence retrouver un minimum de bon sens. Mais revenons à notre sujet.

D'abord, il n'y a pas « le » port du masque en général, mais, d'une part, le port généralisé du masque dans toutes les circonstances de la vie quotidienne et, d'autre part, le port du masque dans certaines circonstances bien précises. Ce dernier cas, motivé d'un point de vue médical, ne pose aucun problème et les réfractaires restent en nombre marginal. En ce qui concerne le port généralisé du masque, c'est un autre problème.

S'il est obligatoire en France, pays qui s'est jusqu'ici distingué par une gestion aberrante de la pandémie et un taux de mortalité parmi les plus élevés malgré des mesures extrêmement dures et parmi les plus attentatoires aux libertés fondamentales, je rappelle que ce port généralisé est déconseillé par l'OMS, qui l'a d'ailleurs rappelé récemment en recommandant de le réserver aux personnes avec symptômes, et je rappelle encore qu'aucune étude médicale ne démontre son utilité. Et il s'agit avant tout de bon sens : qu'est-ce qui justifie le port d'un masque pour un individu seul dans une rue souvent venteuse de surcroit ? Ou seul sur une plage fortement ventilée avec une densité de promeneurs inférieure à 5 personnes par hectare de sable ? Bon sens encore : si le masque est nécessaire dans la rue quelles que soient les conditions, pourquoi n'impose-t-on pas aux citoyens de se changer et de se faire un shampoing, voire de laver leur animal de compagnie qu'ils viennent de promener, aussitôt qu'ils ont franchi le seuil de leur domicile ? Bon sens toujours : pourquoi a-t-on laissé pendant 10 mois les citoyens porter des masques n'arrêtant pas les virus ? Que penser aussi de tous ces masques plus ou moins propres, plus au moins bien portés, et ôtés, remis, manipulés et touchés parfois plusieurs jours d'affilée ? Et s'il s'agit d'une question primordiale de santé, pourquoi les masques ne sont-ils pas fournis par l'assurance-maladie alors que des actes n'ayant rien à voir avec le bien commun sont remboursés à 100 % ? Enfin, comment peut-on accepter que nos enfants, c'est-à-dire notre avenir, s'empoisonnent et se mettent en déficit d'oxygène en portant à l'école un masque pendant sept ou huit heures d'affilée ? Et comment peut-on accepter que les citoyens s'empoisonnent mentalement avec une muselière sur le visage en s'effrayant de tout contact avec leur prochain ? Est-ce cela le « vivre ensemble » ?

Bref ! Il me semble qu'il est plus que temps d'arrêter les bêtises et l'infantilisation des citoyens et surtout d'arrêter de mélanger politique et médecine. Et quant au respect ! Eh bien, il faut aussi respecter les citoyens : ce sont eux qui font marcher la France ! Et il faut arrêter de menacer à tout va : Staline est mort depuis près de 70 ans ! Arrêtons aussi de dramatiser une pandémie très peu mortelle (en France, environ 1 décès « réellement dû » au virus pour 10 000 habitants !) et regardons la réalité : 1,83 million de décès « avec » Covid en 2020 dans le monde contre 42,7 millions d'avortements ! Où est la cohérence et où est le vrai drame ? Et regardez donc le mécontentement qui monte en France : cela va mal finir et le risque est de voir un jour des gilets rouges ou noirs remplacer les gilets jaunes !

Ceci étant dit, restant fier d'être Français et Malouin, je vous prie d'agréer, Monsieur le Maire, l'expression de mes sentiments respectueux et de mon entier dévouement.

Michel Guesdon

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