Témoignage de :

Résistant lorsqu’on est étudiant

4 octobre 2021

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Je suis un jeune professionnel dans le domaine de la prévention et promotion de la santé, fraichement diplômé en juin 2021, sans emploi avec une détermination et une persévérance à toute épreuve - voici mon histoire :

Lorsque l'annonce du Conseil Fédéral (CF) fût proclamée en mars 2020, je ne me rendais pas compte que j'étais sur le point de me faire phagocyter par toute cette cacophonie médiatique et me suis confiné bien sagement pendant les deux premiers jours... Seulement, je sentais que le mal qui m'habitait devait sortir à l'extérieur de mon être et que pour ma santé mentale, je devais me mouvoir de différentes manières que ce soit.

Heureusement, cela faisait déjà une année que je ne m'entrainais au poids de corps (calisthenics) et je venais d'acquérir une paire d'anneaux en bois que je m'empressai de mettre dans mon sac à dos pour pouvoir continuer à m'entrainer en plein air, en les accrochant sur des branches d'arbres ou sous un préau couvert.

Cette année 2020 débuta en grande pompe, car je venais à peine de quitter le nid familial pour m'installer dans un T2 et, en plus de devoir gérer mes études et mon job d'étudiant, je m'apprêtais à vivre une année relativement stressante où les cours à distance allaient devenir la norme, que la précarité allait me toucher et que l'anxiété générée par ce manque de "recul", qui allait devenir l'excuse de tous nos gouvernements, règnerait en maître jusqu'à l'heure où vous lisez ces quelques lignes.

Du chemin, il a fallu en parcourir, que ce soit au travers d'un éveil que j'ai eu grâce à l'interview entre Ema Krusi et Astrid Stuckelberger, la rencontre d'Astrid lors de manifestation à Genève, le reportage Hold-up, la naissance des différents sites de réinformation tel que Réinfocovid et l'Alliance Humaine 2020. Bref, toutes ces belles choses qui sont ressortis de cette crises ont mises en lumière des êtres humains formidables et qui nous donnent la force de continuer à résister.

La première personne à m'avoir donné de la force et du courage est une amie que j'ai rencontré au collège (lycée) et que j'ai recroisé lors de cette pandémie et vous savez ce qu'elle m'a dit ? : « Tu sais, moi, le masque, je ne le mets jamais ! »

Quand j'ai entendu ces paroles, je me suis dit : si elle peut le faire, moi aussi je peux.

Je crois profondément que chaque être humain peut avoir une influence positive sur ses proches et c'est également à nous en tant que personne d'aller à la rencontre de guerriers de lumières, de gens qui font preuve d'un courage et d'une abnégation sans faille.

Je vous cite ceux qui m'inspirent de par leur ténacité mais également par leur prise de position dans cette crise et de leur bravoure : Astrid Stuckelberger - Martine Wonner - Professeur Perronne - Luc Montagnier - Professeur Fourtillant -Pierre Barnérias - Antoine Cuttitta - Louis Fouché - Didier Raoult - Florian Philippot - Fabrice Di Vizio - Olivier Vuillemin. Ces personnes me donnent le courage de continuer d'avancer dans la résistance et aujourd'hui ils m'ont permis de me battre pour mes libertés, plus de masque où que ce soit.

Suite à l'annonce du pass, j'ai dû prendre une décision drastique avec mon seul job (d'étudiant) qui me permettait de vivre ma vie. On m'a demandé soit de me faire injecter soit de me faire curer le nez... J'ai décidé de ne plus y aller (arrêt maladie) et depuis mi-août, je vis une vie peu stressante, je me suis habitué à vivre simplement sans avoir besoin de posséder encore et toujours, j'occupe mes journées en lisant chaque matin (20-30 min), à chercher du travail pour sortir de l'arrêt maladie et j'ai également mis en place avec un camarade de classe, des cours en présentiel (des cours de statistiques) pour permettre aux étudiants n'ayant plus accès aux Universités, de pouvoir quand même être accompagné dans cette matière (physiquement).

Notre répétitoire a pour but de réunir les étudiants et leur permettre d'avoir un soutien physique (au-delà d'être derrière son écran seul chez soi). Il faut être dans l'action, c'est-à-dire qu'une fois qu'on a pu restructurer notre environnement et qu'on s'y sent bien, il faut donner de sa personne dans des actions solidaires et permettre aux gens d'être réunis.

Je pense qu'on a tous un domaine qui permet de se réinventer, d'être créatif dans notre mode de vie et de pouvoir établir de nouvelles règles.

Ce message pourrait encore durer mais je ne suis pas un as de la plume (pour ne pas dire "clavier") et je ne vais pas m'étaler non plus. Ce que j'aimerais que les lecteurs retiennent, c'est que nous avons le pouvoir d'imaginer un monde dans lequel nous verrons se refléter les conséquences et choses que nous et nous-mêmes avons créées.

 

 

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