Afin de se préserver de la stigmatisation, voire d'un certain harcèlement des patients qui refusent de se faire vacciner avec ces vaccins expérimentaux (le terme vaccins n'étant sans doute pas adapté...), je tiens à rappeler une obligation fondamentale au personnel de santé qui est le SECRET MEDICAL.

Un patient a droit au respect de sa vie privée et au respect du secret des informations le concernant.

Rappel des textes:

Code la santé publique

Art. L. 1110-4, issu de la loi du 4 mars 2002 sur les droits des malades.

Ce n'est plus seulement un principe pénalement protégé, ni un devoir du médecin, mais un droit du malade.

Code de la sécurité sociale

Art. L. 162-2 proclame le secret médical « principe déontologique fondamental »

Code de déontologie médicale (décret du 6 septembre 1995)

Énonce le principe à l'article 4.

D'autres dispositions le déclinent en pratique (art. 71, 72, 73, 108...)

Concernant plus précisément le coronavirus COVID-19, celui-ci n'est pas une maladie à déclaration obligatoire prévue, le secret professionnel doit être respecté.

Chaque professionnel intervenant dans le système de santé doit respecter le secret médical.

Le secret médical couvre toutes les informations concernant le patient.

Cela signifie qu'un professionnel ayant des informations sur un patient ne doit pas les communiquer à d'autres personnes.

La violation du secret médical, sauf dans les cas autorisés, est sanctionné par une peine maximale d'1 an de prison et de 15 000 € d'amende.

Ce droit fondamental doit être préservé et respecté, la santé de chacun est de l'ordre de l'intime, comme entre autre la spiritualité, et à ce titre, je ne comprends pas qu'un ministre du gouvernement daigne s'afficher devant les caméras lors de sa vaccination, il bafoue en public ce droit inscrit dans les codes et cela ne peut que porter préjudice aux libertés individuelles, ce n'est pas son rôle.

Grand respect pour vos actions et pour la qualité des témoignages et articles.

Très cordialement

Gilles LEPAGE