Témoignage de :

Témoignage d’un patient touché par la covid.

11 avril 2021

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Jeudi 01 avril, j'ai un chat dans la gorge. Deux, trois fois dans la journée, je me racle légèrement la gorge, comme une sècheresse, rien d'inquiétant je pense.
Pourtant, le soir, je me rends compte que ce n'est pas un poisson d'avril. La toux empire. La nuit, la fièvre arrive.
Le matin, 38.5 degrés, courbatures, fatigue, je dors toute la journée. Le soir rdv chez mon médecin traitant.
-"Qu'est-ce qui vous amène ?" Je lui explique la situation. Elle me consulte. Je suis venu sans test mais elle ne semble pas avoir beaucoup de doute quant à mon état. Elle me prescrit quand même un test PCR, à faire au plus vite, pour éventuellement activer les aides à domicile au cas où je serais positif.

Ma grande surprise, c'est qu'elle ne me prescrit rien, sauf du Doliprane et un sirop pour la toux.
Je lui demande dans le cas où je serais positif si elle va me prescrire quelque chose, elle me répond que non, mais que si ça ne va pas, si je sens une oppression dans la poitrine je dois appeler le 15.

J'aime bien mon médecin, car elle est toujours à l'écoute, elle prend son temps, elle est très personnelle, chez elle ce n'est jamais la course, mais là, je suis un peu surpris.
Je rentre chez moi et du coup, faute de traitement, je me suis automédicamenté à ma façon : Zinc, granions de cuivre, complexe homéopathique pour la toux et pour les bronches, car j'ai une faiblesse à ce niveau-là, bain de pieds chauds deux fois par jour, inhalation, 3-4 fois par jour, sel d'epsom, vitamine C, et depuis hier Artémisia annua en teinture mère.

J'ai 60 ans, un peu d'expérience de mon corps et de ma santé, alors je me suis débrouillé comme j'ai pu. Mais pourquoi donc dans cette "pandémie" les médecins de terrain ne prescrivent’ils rien, ou presque rien ?
Doit-on s'étonner qu'ensuite les urgences soient saturées ?
Peut-être que mon automédication n'a servi à rien et que de toute façon, j'aurais guéri sans ne rien prendre, mais dans mon cas, je suis convaincu que le pire aurait été de ne rien faire.

Une petite semaine après je vais mieux, mais pas encore complètement rétabli. Avec ma compagne, nous restons isolés, bien sûr.

JP

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