En contemplant une fleur offrant ses couleurs au soleil levant, ses pétales soupoudrés de rosée, j'ai remercié La Nature pour ce beau cadeau. (Photo à l'appui !)
Une Nature belle et cruelle pourtant, même en tentant de se libérer de ses fils (photo d'une toile d'araignée baignée de soleil et de rosée aussi ), une menace presque invisible semble être toujours présente au-dessus de nos têtes, ancienne peur gauloise.
Et dans cette "lucarne" sur La Nature, non télévisuelle, histoire de se prémunir d'une éventuelle hypnose collective, une pensée bête m'est apparue.
Je ne suis que le con-joint d'une soignante.

A chaque siècle, notre humanité a connu soit des famines, soit des épidémies, soit des guerres politiques, économiques, religieuses, civiles...avec bien souvent la recherche de boucs émissaires.
Parfois un cumul...

Nous, occidentaux, malins (?), avons exporté nos guerres. Les famines aussi en "pillant" certains pays de leurs ressources vitales.
Nous voici donc rassurés dans nos conforts, dont je profite aussi, en nous disant : "ouf ! Nous sommes nés du bon côté"
Mais patatra !
De ce que nous avons fait de notre usine du monde, arrive un infime virus.
Cette Chine si décriée d'où nous viennent nombres de produits pas chers produits à peu cher par des petites mains dociles souvent...
Et là, nous retrouvons ce qui fait de nous les hommes.
Nous laissons exprimer notre égoïsme, notre vanité, notre peur de la mort. Ce qu'il y a de mauvais par nature dans notre sang bouillonne.
Oh parfois et juste pour un temps éphémère, nous applaudissons quelques soignantes et soignants.
Au même moment, nous leur demandons de déménager lorsque leur travail les amène auprès des malades infectés par ce virus.
Nous sommes de grands gymnastes, doués pour les grands écarts...
Aujourd'hui ces soignantes et soignants méritent une reconnaissance pour leurs bons et loyaux services à la Nation
Une picouse obligatoire tandis que d'autres reçoivent, souvent sur leur demande, la légion d'honneur...
Qui seront les prochains...
Triste humanité loin d'être Humaniste
Toujours se "battre" pour faire avancer même à petits pas, plus d'Humanité...
Benoît