Témoignage de :

Une tentative de lister les objections possibles au pass sanitaire et à la vaccination

11 septembre 2021

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CONTRE LE PASSE SANITAIRE.

- C’est une tromperie.

Il est sensé limiter la contamination ; or il n’est que la preuve d’un vaccin ou d’un test négatif. Il ne prouve pas que son détenteur n’est pas contaminant. Ainsi en Israël où 60 % de la population a reçu 2 doses (et même 78 % si on ne compte que les + de 12 ans) selon les données officielles, 60 % des personnes hospitalisées sont vaccinées.

Aux Etats-Unis également, des analyses de l’Institut Officiel américain de surveillance des maladies, confirment le fait que les personnes vaccinées peuvent attraper le coronavirus et ont des charges virales équivalentes aux personnes non ou incomplètement vaccinées.

-Il crée une inversion des valeurs.

Ce gouvernement, avec la complicité de nos prétendus représentants élus, a inversé de façon vicieuse, les notions de bon sens et de santé publique. Tout citoyen est à présent suspect de maladie, sauf à prouver le contraire, avec un code. C’est donc le soupçon et non la confiance, qui est devenu la règle de la nouvelle société qu’on veut nous imposer !

-C‘est un outil de discrimination, de ségrégation et de contrôle.

Il y a les bons qui ont le passe et les mauvais, qui ne l’ont pas, et qui vont contaminer les autres. Il autorise l’accès ou non aux lieux de vie sociale ; il soumet ; il soumet l’exercice d’une liberté à la présentation d’un justificatif. Il fait de simples citoyens les contrôleurs d’autres citoyens. Il permet de suivre nos déplacements, de connaître nos fréquentations.

-C’est une atteinte à la vie sociale.

L’accès aux lieux publics de loisirs, de sport, de culture, de convivialité (bars, restaurants etc.) est désormais interdit sans code, alors qu’ils sont un élément essentiel à la vie sociale ; cet accès est aussi à nouveau restreint pour les visites aux résidents des maisons de retraite, alors que le lien avec les personnes âgées est lui aussi essentiel.

-C’est une atteinte à la liberté de circuler.

La liberté de circuler garantie par la constitution fait l’objet de restrictions discriminatoires absurdes entre les usagers des transports du quotidien (métro, bus urbains, T.E.R.) où personne ne se contamine malgré la promiscuité, et ceux des trajets de longue distance .

-Une atteinte à la liberté de soins.

Il était encore légal, jusqu’à la loi du 05 août, de refuser le vaccin. Depuis, le libre choix de la vaccination a été sérieusement réduit avec la vaccination obligatoire des soignants, des pompiers, des gendarmes, (avant, on peut le craindre, sa généralisation…).

Cette liberté de soins a été remise en cause avec l’obligation de passe pour accéder à l’hôpital .

A juste titre les tribunaux ont sanctionné les arrêtés des préfets de 4 départements (Yvelines, Bas-Rhin, Essonne, Hauts de Seine) interdisant l’accès aux grandes surfaces ; ils ont été suspendus car ils ne permettaient pas l’accès aux biens de 1ère nécessité, en particulier, alimentaires. Mais pour ce gouvernement, les soins, la santé ne sont pas un bien de 1ère nécessité ; il faut donc un passe pour accéder à l’hôpital ; et pour confirmer l’intérêt de l’État pour l’hôpital, des moyens sont débloqués pour recruter des vigiles, pas pour des postes de soignants qui peuvent attendre.

-Un rejet des vérités scientifiques.

On a vu que nos gouvernants veulent nous faire croire que le vaccin bloque la transmission du virus, ce que les faits actuels contredisent clairement ; ils persistent à prétendre que seul le vaccin protège ; ainsi avoir eu le covid et être rétabli, ne permet pas d’avoir un passe, alors même que l’immunité obtenue est en pareil cas bien supérieure à celle du vaccin, selon les scientifiques compétents. Une aberration de plus dans les décisions du gouvernement.

-Des effets négatifs réels.

Comme souligné précédemment, le passe est un outil d’exclusion de la vie sociale ; mais aussi il impacte la vie économique : les cinémas, et le commerce notamment, se plaignent d’une baisse significative de leur chiffre d’affaire.

A titre anecdotique, il est surprenant que les médias bien-pensants, n’aient pas encore annoncé des contaminations massives, après chaque samedi de manifestation contre le passe et la vaccination obligatoire ; pourtant, entre 130.000 et 200.000 manifestants « officiels », chaque samedi, sans masque, sans distanciation, ça doit nécessairement faire exploser le nombre de cas covid !

A moins qu’on nous mente, qu’on nous manipule puis qu’on nous menace, les 3 règles du pouvoir selon Macron (Mensonge, Manipulation, Menace) avant d’en arriver à la contrainte !

La contrainte, c’est la vaccination obligatoire !

 

CONTRE LA VACCINATION OBLIGATOIRE.

On retrouve ici des objections déjà soulevées sur le passe.

Une discrimination pénalisante..

La vaccination obligatoire pénalise essentiellement les professions liées aux soins, au prétexte qu’elles menaceraient les personnes fragiles avec lesquelles elles sont en contact, mais dont on nous dit aussi qu’elles sont vaccinées pour la plupart, donc en principe protégées...Est-ce cohérent ? Ne serait-ce pas plutôt parce que le milieu médical (aide-soignant, infirmier, médecin, chercheur etc.) est mieux renseigné, plus conscient des risques liés à des vaccins à l’essai, et parce que ce milieu critique, voire contredit le discours officiel, du moins pour ceux qui sont sur le terrain, et pas sur les plateaux de télévision ou de radio bien-pensants, et n’ont pas de conflits d’intérêt ?

Des règles ou des affirmations approximatives .

Comme dit précédemment, la vaccination obligatoire ne reconnaît pas l’immunité acquise après un covid, déclaré ou non.

La vaccination obligatoire prétend que le vaccin est efficace, quel qu’il soit! Or on sait déjà qu’il y a des différences annoncées sur l’efficacité de départ (Pfizer et Moderna affichés à 95 % et 94,1 %; Astrazénéca, de 60 à 76 %, et Janssen de 57 à 72%). On sait aussi que ces vaccins quoi que disent les gouvernants ne sont pas recommandés pour tous : Astrazénéca qui était sûr et efficace pour tous, comme l’avait martelé le gouvernement, est désormais réservé aux plus de 55 ans en France, au Canada et en Belgique (pour l’anecdote, aux + 60 ans aux Pays-Bas, Allemagne et Espagne, + 65 ans en Suède et Finlande).

Ces vaccins seraient donc efficaces contre le coronavirus , mais aussi contre sa transmission.

Or les études préalables ont porté sur des effectifs limités (entre 30.000 Moderna, et 44.000 personnes Pfizer), à faible risque, entre 16 et 75 ans, et évidemment sur la souche chinoise initiale. Les vaccins n’ont bien sûr pas été testés sur les variants, qui sont devenus majoritaires aujourd’hui . Leur efficacité contre ces variants tiendrait alors du hasard.

Contre la transmission du virus : les études préalables n’ont pas porté sur la prévention de la transmission. Le directeur de Moderna l’avait indiqué, en précisant : « car pour cela il faut faire 2 prélèvements par semaine pendant très longtemps, et cela devient intenable d’un point de vue opérationnel ».

Quant à la durée de la protection, elle n’a bien sûr pas été vérifiée non plus, les études ayant été très limitées dans le temps (il y avait urgence) et il faut rappeler que nous sommes encore en phase d’essai ; par ailleurs il faudrait refaire de telles études pour chaque nouveau variant !

 

En bref, si la protection apportée par les vaccins a été étudiée, c’est uniquement sur le coronavirus initial, pas sur les variants, pas sur la transmission, ni sur la durée.

Ainsi on constate aujourd’hui qu’en Israël où plus de 60 % de la population (et même 78 % des + 12 ans) sont complètement vaccinés, 60 % également des personnes hospitalisées sont vaccinées ! Elles sont vaccinées et pourtant victimes du coronavirus ! Une belle preuve de l’efficacité réelle du vaccin !. En Israël également, 19 % de la population a déjà reçu une 3ème dose, administrée depuis fin juillet aux 50 ans et +, après constat de la forte baisse d’efficacité du vaccin (Pfizer).

Aux Etats-Unis, la principale agence fédérale de santé publique (CDC) a publié le 24 août, une étude montrant que l’efficacité des vaccins Pfizer et Moderna était passée de 91 % à 66 % depuis que le variant delta est dominant.

Et en France, dans certains EHPAD, on a déjà commencé à injecter la 3ème dose, soit disant pour booster l’immunité, en fait parce que le vaccin n’est plus assez efficace ! A quand la 4ème, puis la 5ème dose ?

La vaccination obligatoire combat le salarié, pas le virus. ! On a vu que la vaccination n’empêche pas la contamination ; la suspension du contrat de travail n’a aucun effet sur le virus : ou plutôt si, en privant l’hôpital d’une partie de son personnel, on soignera moins, on soignera moins bien et on favorisera la casse de l’hôpital. Cela est transposable bien sûr à toutes les structures de soin, aux pompiers, aux gendarmes... Cela n’est pas vrai pour la police ! Mais il ne faut pas les montrer du doigt, c’est juste parce que nos gouvernants en ont besoin pour garder le pouvoir, donc il les ménage.

La devise de Machiavel Macron est claire : diviser pour mieux régner !

Les riches et les autres ; les détenteurs de pouvoir et les autres ; les forces de l’ordre et les autres ; les personnes âgées et les autres ; les détenteurs de passe et les autres ; les jeunes et les autres ; les vaccinés et les autres...

Il n’est pas démontré que l’hôpital est un lieu de contamination particulier, d’autant que le personnel soignant maîtrise les mesures de protection sanitaires, et que le plus grand nombre des personnes à risques est vacciné.

Si l’objectif réel est de protéger les personnes fragiles présentes à l’hôpital, il semble qu’il existe plusieurs dispositifs non invasifs et sans effets secondaires, qui permettent de constater que le personnel soignant n’est pas contaminé sans le savoir ! Et par ailleurs, comme on doit être vacciné ou testé négatif pour accéder à l’hôpital, le risque de contamination est très limité.

Le gouvernement tord la réalité et le sens des mots. Il feint d’ignorer que la vaccination est par définition préventive, et donc n’a pas d’effets immédiats, ; il fait croire que la vaccination est une mesure altruiste, alors qu’elle est avant tout destinée à protéger celui qui l’accepte et ne prouve pas l’absence de contamination .

Et si vraiment il fallait prendre des mesures de vaccination obligatoire, et dans la mesure où la vaccination protègerait efficacement, ce sont les personnes à risques non vaccinées, particulièrement celles souffrant de comorbidités, qu’il faudrait cibler. En quoi le personnel soignant serait-il le premier concerné ?.

Mais il est vrai que dans les 2 cas, on ne crée pas de divisions dans le personnel, et mieux, on n’accélère pas la casse de l’hôpital public.

Le gouvernement prétend lutter contre les fausses informations et pourtant il propage lui-même un dogme majeur, cause de toutes ses mesures liberticides :le vaccin serait le seul moyen de lutter contre le coronavirus ! L’hygiène de vie, l’alimentation, la supplémentation, l’immunité naturelle, et même le traitement, tout cela n’a aucun intérêt ! Il est même allé jusqu’à interdire aux médecins de soigner, ce qui ne s’était jamais vu ! Il propage insidieusement et constamment un autre dogme, qui détruit notre démocratie : votre sécurité prime sur votre liberté ! S’il est vrai que la sécurité est nécessaire à l’exercice de la liberté, elle ne saurait être une fin ; la sécurité n’est qu’un moyen, au service de la liberté !

Et si nos gouvernants défendaient réellement notre sécurité, ils auraient commencé par exercer un contrôle rigoureux sur les produits qu’ils veulent nous injecter, et sur les études qui prétendent qu’ils sont efficaces et sans danger ; or cela n’a pas été fait , : ils se sont seulement transformés en relai de propagande de la notice publicitaire des producteurs de vaccins ! et c’est pourquoi on peut sérieusement douter de leur discours !

 

On ne dispose pas réellement du choix du vaccin. Notre choix ne peut avoir lieu qu’entre l’un des 4 vaccins autorisés en France ; les autres sont exclus. En outre, selon son âge, ce choix est également encadré ; ainsi : de 12 à 54 ans, seuls Pfizer et Moderna peuvent être injectés ; pour 55 ans et plus, les 4 vaccins sont utilisables (site du ministère des Solidarités et de la Santé). Et surtout, une liberté de choix ne peut s’exercer pleinement qu’avec une information claire et complète, notamment sur la composition du produit et plus encore sur l’ensemble de ses effets indésirables ; or une telle information n’est pas donnée, d’autant moins qu’elle ne peut être que partielle puisque les vaccins sont en phase d’essai !

De plus, ni les producteurs de vaccins, ni même la plupart des médecins ne se soucient réellement de donner cette information. Par négligence au mieux. Il faut souligner cependant que les uns comme les autres sont exemptés de leur responsabilité; les premiers, sont exemptés par l’Union Européenne de leur responsabilité financière, en cas d’effets indésirables ; les seconds, par le ministère de la santé, sur demande du conseil de l’ordre des médecins fin 2O2O.

Est-ce que cela conduit à faire confiance ?

La protection des plus fragiles est l’objectif affiché par le gouvernement ; or les plus fragiles sont les personnes âgées et/ou celles ayant des comorbidités. Ce sont ces personnes-là qu’il faut donc prendre en charge en premier lieu, protéger et soigner ; et ce n’est pas le vaccin qui va les régénérer ou soigner leurs comorbidités. Cependant, si ces personnes sont vaccinées, comme il semble qu’elles le soient pour le plus grand nombre, si donc elles sont protégées efficacement comme le prétend le gouvernement, elles ne devraient pas courir de risques, même en présence d’une autre personne non vaccinée. Alors pourquoi contraindre le personnel soignant à la vaccination ? Il ne s’agit plus ici d’une question sanitaire ; pas plus que pour la vaccination des adolescents ou des 12/17 ans qui courent tés peu de risques. Il s’agit de créer des fractures sociales ! Là encore : diviser pour mieux régner !

La seule issue dans cette agression permanente est la solidarité.

Sur ce sujet, on peut rappeler les quelques mots du pasteur Martin Niemöller :

Quand ils sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.

Quand ils sont venus chercher les syndicalistes …

Quand ils sont venus chercher les juifs…

Et quand ils venus me chercher, il ne restait personne pour protester !

Le 3 septembre 2021

Gérard D.

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