Témoignage de :

Virée de l’école pour non-port de masque (adulte et enfants)

28 mars 2021

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Tout d'abord un immense MERCI pour tout ce que vous faites tous pour nos droits et libertés. Ça fait chaud au cœur de se savoir nombreux et de se serrer les coudes.

Je suis sophrologue, yogathérapeute (entre autres) et depuis plusieurs années j'interviens dans les écoles primaires pour faire des séances de relaxation, méditation, sophrologie, yoga, etc. aux enfants sur le temps de la pause méridienne (entre 11:30 et 13:30). Je suis embauchée de janvier à juillet pour intervenir deux midis par semaine. Étant farouchement opposée au port du masque, que ce soit pour les adultes mais surtout pour les enfants, depuis que j'interviens début janvier je rentre dans l'établissement sans masque, je prends un petit groupe d'enfants et nous faisons la séance dans une salle dédiée, où bien-sûr les enfants enlèvent leur masque.

Les exercices de respiration de sophrologie pouvant produire des vertiges sans porter de masque, il est évidemment hors de question de risquer une perte de connaissance de mes petits participants en leur imposant le masque.

Tout allait bien jusqu'à ce Mardi 23 Mars où un pion de l'école est allé me dénoncer à la responsable de la cantine quant au fait que j'étais à visage découvert (chose qu'il sait et laisse couler depuis le début). J'ai donc été convoquée chez cette responsable qui m'a donné un masque en me rappelant qu'il fallait que tout le monde le porte, puis je suis allée en salle avec les enfants.

Cette responsable a fait envoyer le pion pendant ma séance pour vérifier que nous portions tous bien le masque... ce qui n'était bien évidemment pas le cas. Chose qu'il est allé lui rapporter (aaaaaah ces dénonciateurs en manque de reconnaissance !), et elle a donc appelé la responsable jeunesse et sport de la Mairie (qui m'emploie) pour venir constater que je ne portais pas de masque et me virer sur-le-champ. Oui oui, licenciée direct.

J'ai expliqué que je possédais plusieurs enregistrements d'enfants témoignant de leurs problèmes causés par le port du masque, que j'avais un certificat médical pour ne pas porter de masque, que les enfants n'étaient pas vecteurs, que j'étais en statut indépendant et donc que la situation était très difficile pour moi... rien n'y a fait, aucune empathie, aucune seconde chance, aucune considération pour les enfants comme pour moi-même, puisqu'il m'a été dit dans les yeux, je cite : « Amandine je vais être franche avec toi, je préfère que tu sois sous les ponts que d'avoir un enfant malade. »

Ces personnes-là se contrefichent de la santé des enfants, tout ce qu'elles veulent c'est ne pas avoir de problèmes avec la Justice.
Bref, je m'arrête là pour rester synthétique, mais ce sont les gros traits de cette histoire, et je me demande quel recours je peux avoir dans cette situation discriminante et arbitraire. Je viens de perdre mon emploi pour respecter ma déontologie, mon éthique et la santé physique et psychologique des enfants.

Il m'a été demandé de rendre les clefs du portail de l'école, alors que je les garde d'année en année... ce qui présage que la Mairie ne m'embauchera plus les années à venir. Je trouve que les conséquences sont disproportionnées et injustifiées. J'ai vraiment tout perdu avec cette crise politique, je n'en vois pas le bout et je ne sais pas comment rebondir.

Toute aide est la bienvenue ! Serrons-nous les coudes.

Amandine

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