Reprends les clefs de l’asile et sa pharmacopée, ils nous y ont enfermés, terrorisés, traqués, piqués.

Pratique, leurs petites expériences sur nos enfants, dans la docilité terrifiante du peu qu’il reste d’humanité.

Échappe-toi vite dans les bois, avec les arbres non fluo-phosphorés, loin de leurs névroses, de nos thromboses.

Rester prostré là, c’est tomber dans l’hypnose, des bio-apôtres qui poussent à l’overdose.

Tu as encore le choix, échappe-toi, ce n’est pas Morpheus ou un X-ta, c’est vite ma dose d’on se sait trop quoi.

Les psychotiques sont dans l’état, ils disent que le souci c’est toi, après le caviar et sa TVA.

Toi dans la chambre capitonnée avec les ombres du passé, ressent les ondes elles sont la clef.

Lorsque tu auras tout débranché, fais vite car eux ils sont pressés, de te faire croire que tu es fou à lier.

Qui supporte le manque sera le rescapé de l’hôpital trans-humanité. Vivre sevré, libre ou mourir dans cette cage en forme de base de données.

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Pour la résistance

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Joseph.K